Est-ce que j'avance ou est-ce que je recule ?
La pandémie du coronavirus n'est pas seulement une fatalité, c’est aussi le révélateur d'une autre maladie, plus insidieuse, mais non moins dommageable pour l'économie, à savoir l'incapacité notoire de nos dirigeants politiques à prendre des décisions et à les prendre rapidement.
S'il est vrai que de multiples intérêts contradictoires sont en jeu, c'est bien aux personnes que nous avons élues, nommées aux plus hauts postes de notre pays, de nos cantons, qu'il revient de voir plus loin que la mêlée et d'anticiper, à tout le moins, ce qui est probable.
Mais non. En Suisse, nos dirigeants semblent tétanisés par l'obligation de décider sans devoir à chaque fois commander des kyrielles d'expertises dont les résultats sont - évidemment - le plus souvent contradictoires.
Et l'économie subit les conséquences de cette gestion timorée. Les entreprises et notamment celles des secteurs les plus touchés doivent naviguer à très courte vue, à un horizon de quelques jours, sans expertises, ni soutien logistique.
Je salue donc l'extraordinaire résilience de nos entrepreneurs, leur capacité de réaction et leur volonté de poursuivre leur tâche malgré la tourmente. Il faut les soutenir, absolument, et vite !
Et j'espère que nos dirigeants politiques sauront à l'avenir s'en inspirer et que le parti vert'libéral soit le ferment de cette nouvelle génération de décideurs.